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Vagabondages Cinématographiques - Longs métrages
Cinéma itinérant. Avant-première. Sortie le 1er mars 2023
 

el agua

elena lopez riera

Suisse, Espagne, France. 2022. 1h44

Scénario : Elena López Riera, Philippe Azoury
Image : Giuseppe Truppi
Son : Carlos Ibanez, Mathieu Farnarier, Denis Sechaud
Montage : Raphaël Lefevre
Musique : Mandine Knoepfel
Production : Alina Film, Suicafilms, Les Films du Worso
Interprétation : Luna Pamies, Bárbara Lennie, Nieve De Medina, Alberto Olmo, Irene Pellicer, Nayara De Lucas, Lidia María Canovas, Pascual Valero
Contacts : Les Films du losange
filmsdulosange.com

C’est l’été dans un petit village du sud-est espagnol. Une tempête menace de faire déborder à nouveau la rivière qui le traverse. Une ancienne croyance populaire assure que certaines femmes sont prédestinées à disparaître à chaque nouvelle inondation, car elles ont « l’eau en elles ». Une bande de jeunes essaie de survivre à la lassitude de l’été, ils fument, dansent, se désirent. Dans cette atmosphère électrique, Ana et José vivent une histoire d’amour, jusqu’à ce que la tempête éclate...

 

« Le film se passe dans la ville où j’ai grandi. Le plus difficile a été d’articuler des choses très éloignées. J’aime bien mêler plusieurs dimensions qui, à priori, ne sont pas faites pour aller ensemble. La légende existe et elle a été quelque peu modifiée. Des inondations successives, outre les images des animaux morts et les histoires de personnes disparues, je me souviens surtout des récits des vieilles femmes du village qui parlaient de femmes avalées par le fleuve. Selon les croyances locales, elles seraient condamnées à disparaître avec chaque nouvelle inondation. Comme une malédiction qui les poursuit. La réalité de l’eau est le socle de cette légende, avec des conséquences très concrètes au quotidien, à savoir une peur ancestrale de l’eau et en même temps un besoin vital. (…) Puis la religion s’est mêlée à cela, avec des croyances très fortes. Il faut prier pour qu’il pleuve mais pas trop pour que tout ne soit pas dévasté. On a un saint pour la pluie et un autre pour éviter les pluies trop importantes. Cette peur ancestrale de l’eau, désirée et redoutée, s’est transmise aux femmes. »
Elena López Riera

 

Elena López Riera est née à Orihuela en Espagne en 1982. Après une thèse de doctorat sur le cinéma argentin contemporain, elle enseigne la littérature comparée à l’Université de Genève, à l’Université Carlos III de Madrid et à Valence. Elle a réalisé les courts métrages Pueblo, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2015, et Las vísceras, présenté au festival de Locarno. Son troisième court métrage Los que desean a été nominé aux European Film Awards et a remporté le Pardino d’Oro au festival de Locarno en 2018. Elena López Riera est également cofondatrice du collectif de recherches et pratiques audiovisuelles lacasinegra. Elle a participé au Berlinale Talent Campus du festival de Berlin 2017. El agua, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 2022, est son premier long métrage.

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