Vagabondages Cinématographiques - Longs métrages
Arsénic.
 

ardenza

daniela de felice

France. 2022. 1h07

Scénario : Daniela de Felice
Image : Matthieu Chatellier
Dessins : Daniela de Felice
Son : Daniela de Felice
Montage : Mona-Lise Lanfant, Xavier Thibault Production : Novanima Productions

Contacts : Novanima Productions www.novanima.eu
Tél. +33 (0)6 62 85 62 52

 

À travers les traits délicats de l’aquarelle, Daniela de Felice trace le portrait d’une jeune femme habitée par la passion politique et amoureuse. Un film qui transporte dans l’Italie des années 1990, entre la montée au pouvoir de Berlusconi et les derniers échos du XXe siècle.

En présence de Daniela de Felice

« Ardenza : là où tout brûle et se consomme. Je voulais raconter l’exaltation enivrante de l’engagement d’une génération pleine d’espoirs et de désillusions et la toute-puissance de la jeunesse. Les années lycée : période éphémère où tout est prêt à éclore, ces instants traversés par la ferveur, l’utopie, le risque et par la découverte amoureuse. L’univers visuel du film interroge la matière du souvenir et de son effacement. J’ai voulu que le dessin plonge le spectateur dans la naissance de l’image et dans le vertige de l’apparition d’un personnage ou d’un regard au milieu de la feuille vierge. La plume âpre gratte le papier et l’aquarelle indisciplinée se fraye un chemin dans l’image. Tout est vivant et en mouvement avant de disparaître. De très nombreuses femmes, tout autour de la planète, ne peuvent disposer librement de leur corps, ce film leur est dédié ».

Daniela de Felice

 

Daniela de Felice est née à Milan en 1976. Après avoir étudié le dessin et l’histoire de l’art, le bac en poche elle part à 17 ans à Bruxelles étudier à l’École de Recherche Graphique. C’est là qu’elle réalise Coserelle, un premier film remarqué dans de nombreux festivals. En 2006 elle co-réalise (G)rêve général(e) avec Matthieu Chatellier, son complice et compagnon d’aventures, film diffusé à Gindou en 2008. Le film décrit une jeunesse qui fait l’apprentissage de l’engagement politique. En 2007, elle réalise Libronero, douloureux portrait d’une famille écrasée par l’autoritarisme, montré dans de nombreux festivals. En 2013, elle réalise Casa, diffusé également à Gindou, où elle évoque la maison familiale où elle a grandi et que sa mère va quitter. En 2019, elle renoue avec la coréalisation avec Matthieu Chatellier pour un premier court métrage de fiction Angèle à la casse puis en 2020 réalise Mille fois recommencer, où de jeunes étudiants s’engagent dans la création et la sculpture sur marbre à Carrare. Les deux films sont présentés à Gindou en 2020. Parallèlement à son travail de réalisation, Daniela de Felice est aussi monteuse, notamment pour les films de Matthieu Chatellier, parmi lesquels Doux Amer et La Mécanique des Corps, tous deux montrés à Gindou.

 

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